Du napo dans l'air
UN TOUR A LA PLAGE
Le 03/06/2017
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| Toutes les plages du débarquement avaient été représentées |
Plus d'une quinzaine de joueurs venus du sud-ouest et du sud de la France étaient réunis et on a joué la règle Blitzkrieg pendant deux jours avec un matos de tous les diables.
Hildepute ! Un grand moment.
Pour remettre ça, c'est quand vous voulez, bande de psychopathes.
LES VIEUX BRISCARDS SORTENT DE L'OMBRE
Le 28/05/2017
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| V'là les galonnés pas peints. Z'ont l'air malins sans couleurs. |
Il y a là, pour l'essentiel du vieux Wargame Foundry datant de l'époque fort lointaine où je trainais mes guètres batailleuses du côté de la Dordogne, ainsi qu'un léger chouia de Perry.
Je leur donnerai vie - c'est à dire des couleurs - quand j'en aurai ras-le-bol des Anglais, que je n'aurai pas envie de peindre du Ruskof mais aussi quand ma chère et tendre arrêtera de me demander ces mille et un détails qui font tout le charme de la vie conjuguale : passer l'aspirateur sous le lit, vider le lave-vaisselle, mettre mes vieilles liquettes dans le bac à linge sale, tondre la pelouse-et-plus-vite-que-ça, arracher par la même occasion ces s... de p... de s... de pissenlits qui envahissent le jardin, ranger le souk qu'il y a dans l'atelier, passer la wassingue dans l'entrée (la serpillère chez les Ch'tis, bande d'ignares) et surtout "arrêter-de-planquer-tes-boutanches-de-Corsendonk-sous-les-piles-de-linge-de-la-buanderie-comme-si-je-savais-pas-ce-que-tu-manigances-vieux-pochetron".
Tout cela sussuré sur ce ton suave et lourd de menaces dont nos ministres de l'Intérieur respectives ont le secret.
PS : Tiens ! Tant qu'on y est et à propos de bière. Je viens d'en dégoter une qu'est pas piquée des vers. Elle est faite à Bayonne. C'est une stout, noire comme l'âme d'un Landais. Elle s'appelle "Uhaina" (la vague, en basque) et elle est parfumée avec du cacao. Pas mal du tout. Sa lointaine cousine nordiste, l'excellente "Noire de Dottignies" à laquelle elle me fait un peu penser, ne la renierait pas. C'est dire !
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LE 1ER, DONC LE PLUS VIEUX
Le 25/05/2017
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| Le numéro du régiment figure dans un cercle rouge au dos du havresac |
Après avoir combattu au Portugal et en Espagne, le 1er Royal Scots a eu la fâcheuse idée de passer les Pyrénées pour venir faire du tourisme, avec ses flingots et ses baïonnettes, au coeur du Pays Basque puis lors de l'avancée effectuée en 1814 chez nous par les troupes alliées de bodéga en bistrot.
Ses biffins sont ensuite partis faire du shopping l'année suivante au sud de Bruxelles parce qu'ils avaient entendu dire que la meilleure bière du monde se produisait dans le coin. Ce en quoi ils n'avaient pas vraiment tort.
Apparemment ça leur a réussi parce que le troquet qu'ils ont déniché sur place se trouvait à Waterloo. On connait la suite. Un coup de Chouffe et l'adversaire... on le bouffe.
Détail pittoresque : le 1er Royal Scots est considéré comme le plus ancien régiment d'infanterie de Grande-Bretagne.
Mais il a d'abord été créé (en 1633 )pour être mis au service de la France. Jusqu'à ce qu'une bête querelle éclate entre les cuistots des deux pays sur la meilleure manière d'assaisonner la panse de brebis farçie aux airelles et à la confiture de cerise.
Comme quoi, l'Histoire, ça tient parfois à peu de choses.
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C'EST DE L'ANGLAIS. C'EST DU LEGER ET C'EST TERMINE
Le 22/05/2017
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| En figs, y a un peu de tout : métal, plasqtique, marques diverses |
Le bataillon va rejoindre les unités qui - outre les bastons napo disputées sur table - défileront en rangs serrés sur les dioramas des prochaines expos auxquelles la fière association des "Grognards des Pyrénées" envisage de participer devant des visiteurs esbaudis.
Un gros paquet de régiments reste à repeintouiller et à resocler. Mais l'affaire prend bonne tournure comme le dirait un politicien qui, après avoir retourné sa veste, son pantalon, ses chaussettes, sa cravate, sa chemise et ses bretelles se demande s'il ne doit pas aussi en faire de même avec l'ultime rempart de la vertu républicaine que représente son slibard.
LE 51e DEBARQUE, EEEUH NON LE 2e, EEEUUH LE 51e QUOI...
Le 18/05/2017
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| Les légers vont se refaire la cerise |
Les figs du bataillon d'infanterie légère du 51 st (aussi dénommé le 2nd Yorkshire West Riding, va comprendre Charles ) portent toutes des épaulettes en ailes (wings). Non mais !
Je vais leur redonner un coup de jeune ainsi que - c'est mon jour de bonté - un falzar d'une couleur plus adéquate à celle de la ligne anglaise.
A Waterloo, ces soldats n'étaient que 594 . Ce qui ne correspond qu'à une quinzaine de figs dans la règle que j'utilise, au lieu des 20 que j'aligne habituellement.
Mais bon, c'est sans doute parce que l'unité avait perdu un paquet de gugusses en Espagne puis à Orthez , charmante cité des Pyrénées-Atlantiques, près de laquelle elle avait défouraillé grave en 1814.
Dans le lot et poir faire le compte, j'ai subrepticement glissé une figurine de soldat anglais ayant combattu au Canada et dont je vais gratouiller le couvre-chef. On considèrera qu'il est là en observateur.
A noter également qu'en dépit du changement de galurin opéré en 1812, les ch'ti gars du Yorkshire semblent avoir conservé le vieux stovepipe à Waterloo.
Ca tombe bien. A quelques figurines près, c'est tout ce que j'avais sous la main.
Y a quand même des jours où y faut avoir un peu de bol.
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sacré souvenir