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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

CE BOURRIN DE SERGUEI REPREND DU SERVICE

Le 17/08/2017

Serguei, le lièvre de Soum
Serguei, le lièvre de Soum 
​Il est malin comme un radis, futé comme une coucourde, plein comme un oeuf et aussi bas du front qu'un suprémaciste de Charlottesville.
Cela dit, il n'a pas son pareil pour filer à fond de train sur son canasson lorsqu'on lui demande d'aller acheter des clopes pour son patron, le général Dokhtourov, commandant le 6e corps ruskof à Borodino.
​Serguei Illich Roupillovitch fait partie des hussards de Soum, reconnaissables à leur uniforme gris et à leur haleine fétide.
​C'est le premier des cavaliers dont à propos de quoi que je vous causais l'autre jour et que je viens de repeintouiller pour lui donner une meilleure allure.
​Le féroce maréchal Patricius von Laéronauticus, le vampire de Toulouse, avait raison. C'est bien un vieux Minifigs et ça nous rappelle bien des souvenirs.
​Mon cher maréchal, pour cette brillante déduction vous venez de gagner une boutanche de "Queue de charrue", sublime bière tout droit sortie des houblonnières de la commune flamande de Ploegsteert. Le plus beau pays du monde, après la place de la déesse à Lille, ça va de soi.
 

 

FINS FONDS DE TIROIRS

Le 16/08/2017

V'là les bestiaux. Ils ont petite mine. Un hussard de Soum sortant d'un bon somme.

V'là les bestiaux. Ils ont petite mine.
V'là les bestiaux. Ils ont petite mine. 
​Comme il fait un temps à défriser les brebis (de la flotte, du crachin, de la bruine, des gouttelettes, du brouillard et un peu de pluie par dessus tout ça) , je passe le plus clair de mon temps à faire le ménage dans mon atelier en prévision de mon départ vers le grand ouest.
​Ca m'a permis de remettre la main sur un groupe de cavaliers que j'avais laissés s'empoussiérer depuis des lustres au fin fond de mes tiroirs. 
C'est un copain qui me les avait donnés un jour. Je ne sais plus lequel et je ne sais plus quelle marque c'est.
Quant à la nation qu'ils représentent, elle est improbable. Mais, vue la forme du shako, je pencherais volontiers pour du hussard Russe.
​Les gugusses ne sont pas assez nombreux pour constituer un régiment et  un chouia trop petits pour rivaliser avec du Perry, du Warlord et encore plus du Front Rank.
​Par contre, ils peuvent tout à fait trouver leur place au sein de l'état-major, en tant qu'aides de camp de généraux de cavalerie par exemple.
​Je vais donc leur faire prendre un bon bain, les rapiécer, les requinquer et les doter d'un uniforme neuf, comme celui - gris souris - des hussards de Soum ou celui marron caca d'oie des hussards d'Achtyrka (à vos souhaits !) qui me plaisent bien .
​Parce que je vous pose la question : quand il flotte et que le sable qu'on remue sur la plage avec le petit rateau en plastique qu'on a reçu à Noël  colle bêtement au fond du seau avec lequel on s'amuse à faire des pâtés,  à quoi ça sert l'été si ce n'est pas à peindre ? Hein ? Hein ?

 

UNE DERNIERE POUR LA ROUTE

Le 11/08/2017

On voyage léger. La table fera 3,10 m par 1,80 m Côté français, ça va canonner dur La foire de la Saint Michel nous attend de pied ferme Les Anglais, au premier plan, à côté des hidalgos Et les Portos qui viennent à la rescousse

On voyage léger. La table fera 3,10 m par 1,80 m
On voyage léger. La table fera 3,10 m par 1,80 m 
​Retour aux affaires napoléoniennes après quelques semaines de retraite dans une grotte des Pyrénées emplie de vierges, de tonneaux de bière et de boustifaille.
​Avec le cruel général Vivian de Labelleoasis, on prépare une expo pour le dimanche 10 septembre dans le riant village de Maubourguet où les affidés du ch'ti père Napo ont jadis fait le coup de feu (et le coup de sabre).
​On fait partie des attractions de la très sympathique et fort rurale foire de la Saint Michel qui se tiendra sous les halles de ce patelin haut-pyrénéen.
​On y présentera les armées (Français, Anglais, Espagnols, Portugais) qui se sont esbignées grave dans le coin en 1814)
​Pour ce qui me concerne, ce sera sans doute l'une de mes dernières expos en tant que membre des Grognards des Pyrénées car je viens de vendre à prix d'or ma tanière béarnaise et je m'apprête à lever le camp pour installer mes cliques et mes claques dans ce beau pays qu'est le Morbihan. Une terre qui a vu ferrailler du Guesclin et Cadoudal. Bref, un pays de castagneurs. Ca me va.
​L'association qu'on a créée avec Vivian-le-rentre-dedans n'est pas morte pour autant. Car, malgré la distance, on envisage de continuer à sévir ici et là, quitte à changer de nom.
C'est pas les idées qui manquent. Ni les figs.

 

LES PIEDS DANS LE PLAT

Le 16/07/2017

Une partie de mes godons, presque terminés
Une partie de mes godons, presque terminés 
​​It's a long way... comme dit la chanson. Le secoclage de mes bataillons de buveurs de bière tiède se poursuit tranquilou. En voici une partie sur la photo, prêts pour la plupart à défourailler et attendant que je commande leurs drapeaux chez GMB Designs.
​Après ça, j'attaque la cavalerie au petit trot. Allez ! Hue, cocotte ! 

 

L'INCROYABLE HISTOIRE D'UN BATON MIKO

Le 01/07/2017

V'là le bouquin, paru aux éditions Transboréal Et v'là le gugusse, en 1888, donc déjà bien confit

V'là le bouquin, paru aux éditions Transboréal
V'là le bouquin, paru aux éditions Transboréal 
​La curiosité est un vilain défaut. Bien entendu, j''ai aussi celui-là, ajouté à bien d'autres et à ma passion immodérée pour la bière brune. 
​Vous comprendrez donc facilement qu'en me promenant tout à l'heure dans les allées d'une grande surface, j'ai halluciné quand mon regard s'est porté sur un petit bouquin qui se planquait discrètement dans le rayon "Histoire" du magasin.
​Il s'agit d'un ouvrage de Yves Gauthier qui raconte les péripéties pas piquées des vers de Jean-Baptiste Savin, un hussard de Napoléon fait prisonnier en 1812 en Russie, sur les rives de la Bérézina, et mort centenaire en 1894 sur les bords de la Volga. 
​D'où le titre de l'ouvrage : "Souvenez-vous du gelé ". L'histoire hors du commun d'un bâton Miko, en somme.
​Vingtdediousse und hildepute ! Un récit comme cela, ça se rate pas.
​Le gaillard prétendait être né en 1768. Ce qui fait qu'il serait passé de vie à trépas à l'âge fort respectable de 126 ans.
Certains en doutent, car s'il faut en croire les registres de l'armée, eux, il aurait plutôt eu 101 ans lorsqu'il a fait le grand saut.
​Mais, va savoir, Charles ! Comme il était Normand, peut-être bien que sa longévité est véridique, ou peut-être bien que pas. 

 

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