Du napo dans l'air
LES HUSSARDS SONT DE RETOUR
Le 29/08/2017
V'là un des bestiaux. Y a encore du boulot. |
Là, je viens de remettre la main sur un trio de cavaliers de chez Wargames Foundry auxquels je donne l'uniforme de la compagnie d'élite du 1er hussards, façon 1808. Du moins si j'en crois une doc provenant d'une autre marque : Perry.
La peinture de ces olibrius est loin d'être terminée. En ce moment, je suis en train de me battre avec le bleu de leur dolman, pas trop clair ni trop sombre.
Le reste suivra dans les jours qui viennent.
Pourquoi le 1er hussards ? Parce qu'il est aujourd'hui basé à Tarbes, donc pas loin de ce qui est encore momentanément chez moi.
Parce qu'il s'est battu un peu partout quand le petit tondu se prenait pour Gengis Kahn : Ulm, Austerlitz, Friedland, Braga, Monasterio, et même Leipzig avant d'aller tâter du prusko en Belgique en 1815.
Mais aussi , faut l'avouer, parce que c'est là que, jeune godelureau, je suis jadis allé découvrir pendant quelque temps les charmes des revues de chambrées, du nettoyage de flingot et de la subtile boustifaille servie dans les excellentes cantines de la grande muette.
Moi, je préférais écouter Pink Floyd, les Stones et Jimmy Hendrix. Mais le juteux était pas d'accord.
ON VA PAS EN FAIRE TOUT UN FROMAGE
Le 28/08/2017
Albert Calendos, un officier très coulant |
L'idée m'est donc venue de donner des couleurs à un officier d'infanterie légère.
Le voilà sur cette photo (et sur son bourrin), en train d'ordonner à un sous-fifre d'aller commander dare-dare une pizza jambon, oeufs, oignons, mozarella, gorgonzola, alpigiana, bedura, riocotta, raspadura, fiacco di capra, malga altopina, pecorina della Versilia, provola affumicata et scacciata.
Le tout saupoudré d'un chouia de camenbert frit.
Parce que, faut vous dire, ce gars-là, le frometon, il aime ça.
LES VOYAGES FORMENT LES WARGAMERS
Le 20/08/2017
V'là le matos. C'est mieux que les Petits chevaux |
La maison Perry a sorti une boite de jeu de voyage dans laquelle on trouve un terrain modulable (avec 16 possibilités de décors différents explique-t-elle) et des armées napo basiques composées chacune de trois brigades que l'on peut peintouiller si on a de bons yeux et des doigts pas trop gourds.
Chaque partie dure environ une heure, assure le fabriquant.
J'ai pas les dimensions, mais on semble plutôt donner dans le liliputien.
Cela dit, c'est peut-être un bon moyen pour faire de nouvelles recrues quand on voyage en train par exemple.
Prix de l'ensemble, frais de port compris 67,7 euros quand même.
C'est à dire 50 £ + 17% de frais d'envoi pour l'Europe.
Vu que, même quand elle était dans l'Europe, la Grande Bretagne n'y était pas et que maintenant qu'elle n'y est plus, elle n'y est toujours pas.
Quelqu'un aurait-il de l'aspirine ?
JAMAIS DEUX SANS TROIS
Le 19/08/2017
V'là l'engin, prêt à porter les missives sans barguigner |
eN 1812, celui là faisait partie du 3e corps de réserve de cavalerie de Pahlen. Soit 2 500 cavaliers parmi lesquels on trouvait aussi des dragons. Ils étaient soutenus par une compagnie d'artillerie à cheval.
Ca me fait penser qu'il faudra aussi que je commande des artilleurs à cheval à la maison Perry (ou chez Front Rank and c°).
Ca manque dans mon armée de moujiks et c'est toujours intéressant à jouer : tu bouges, tu tires. Tu re-bouges, tu re-tires. Tu re-re-bouges. Tu re-re-tires.
Comme dirait Mme Odette, célèbre tenancière du "Perroquet slave", maison discrète et bien tenue des environs de Vladivostok, "ça, c'est pas un métier de fainéant".
Et Dieu sait si elle s'y connait, la bougresse.
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LES P'TITS GARS D'IZIOUM
Le 18/08/2017
Piotr le hussard, fraîchement repeint |
Cette fois-ci, il s'agit d'un hussard de Izioumski, qui faisait partie de la première armée russe de l'ouest commandée en 1812 par Barclay de Tolly et dont on peut voir une reproduction dans l'excellent livre "La Moskowa" de F-G Hourtoulle (ed. Histoire & Collections).
J'ai découvert ça tout à fait par hasard mais, pour la petite histoire, Izioum est une ville ukrainienne.
Bien après la guerre menée contre les soldats de Napoléon, elle a vu naitre un homme qui a combattu les révolutionnaires en tant que capitaine dans les rangs des Russes blancs.
Ce gaillard était un menchevik. Traduisez un adhérent du parti social-démocrate opposé à Lénine.
Emigré en France, il a eu un fils qui s'appelait ... Pierre Beregovoy, nommé successivement secrétaire général de l'Elysée, ministre de l'Economie et des Finances, ministre de la Défense puis Premier ministre sous la présidence de François Mitterrand, avant de se suicider sur les bords d'un canal en 1993.
L'Histoire emprunte parfois de curieux chemins.
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J'étais certain que ton imagination allait rapidement reprendre le dessus !! :-)
Hé oui. C'est le revers de la médaille. Les copains du grand sud-ouest vont me manquer. Mais Internet n'étant pas fait que pour les clebs, je suis aussi en train de réfléchir à une campagne par correspondance que j'animerai à partir d'un troquet breton. Affaire à suivre.
Il va te falloir monter une nouvelle équipe "Vive l'Empreur" !!! :-)
Le Morbihan, aux abords de Vannes, pays de plages, de mégalithes et de chouans.
Dans le coin, la baston, on connaît ça depuis des siècles.
Les affidés de Monsieur Jules ont jadis coulé au large les navires des Vénètes d'Armorique.
Du Guesclin a été fait prisonnier par les buveurs de bière tiède lors de la bataille d'Auray.
Cadoudal est né à deux pas de là et Quiberon a connu le débarquement calamiteux des royalistes en 1795.
Pendant la seconde guerre mondiale, Lorient s'est transformée en bunker pour sous-mariniers.
Même le ch'ti père Napo s'est intéressé à la région puisqu'il a voulu faire de Pontivy une capitale régionale. Au point qu'on l'a appelée un temps Napoléonville.
Je cite tout ça en vrac et entre autres épisodes. Le Morbihan, c'est un livre d'Histoire grand ouvert. De plus, ce qui ne gâte rien, c'est magnifique.
...et quelle est la destination du nouveau "home" ? :-)