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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

SALADE OSTROGOTHE

Le 24/09/2017

Une partie des tueurs réunis autour de la table. Triste spectacle. L'héroïque attaque des cuirassiers français contre les Autrichiens Le meilleur moment. Quoi, la boutanche de jurançon ? Le Wurtemberg drivé par Tumeveumevla. Ca va cogner L'agonie des cuirs ostrogoths, chargés de dos par les dragons

Une partie des tueurs réunis autour de la table. Triste spectacle.
Une partie des tueurs réunis autour de la table. Triste spectacle. 
​Raaaah , lovely ! Il y a des lustres que je n'avais pas pris le dessus sur l'adversaire dans une baston napo. Alors, je l'avoue sans modestie : ça fait du bien par où que ça passe, hildepute ! 
​Pas plus tard que samedi dernier, dans le riant bourg de Cazères-sur-l'Adour, terre de castagne et d'asperges, nous étions quelques uns à nous friter autour d'une table de quelques mètres de long pendant une bonne partie de la journée.
​D'un côté du décor, on trouvait tout un corps d'armée bourré de vils Autrichiens. 
De l'autre, les Franchouillards étaient rangés en bon ordre, la bave aux lèvres.
​Et ça a castagné dur, vingt de diousse ! 
​Il faut dire qu'on avait du teigneux, genre vicelard, aux commandes.
​Du côté Ostrogoth, l'ignoble et cruel maréchal Patricius von Laéronauticus, le satyre de Toulouseuhcon,  était à la manoeuvre.
Le gaillard était assisté du Géant Vert. Autrement dit de l'impitoyable et himalayen Didier van Blue Swede Shoes, ainsi que de Hervé de Frappequ'uncoup, un furieux tout droit venu du pays des Esquimaux. C'est à dire de Gironde, glaciale et lointaine contrée située au nord de l'Adour, juste en dessous du cercle polaire.
​Du côté Français, faut le reconnaitre, ca valait pas cher non plus.
A l'aile gauche, on trouvait d'abord ma pomme :  JJ la racaille, la honte du Piémont pyrénéen.
Au centre, sévissait JP de Lafumée de Pasdemiséricorde, grand stratège devant l'éternel, quasi invaincu depuis 300 ans.
Quant à la droite , elle était tenue fermement par le tonitruant et très batailleur Seb de Tumeveumevla, l'homme qui charge plus vite que son ombre. C'est du moins ce que prétend sa chère et tendre.
​Je rentre pas dans les détails. Disons simplement que l'affaire fut rude.
Car les mangeurs de bretzels possédaient l'avantage du nombre : 9 bataillons d'infanterie de plus, je crois, et des unités de cavalerie longues comme des jours sans rigolade.
Pas facile à combattre quand t'as qu'une petite baïonnette et que tu peux mettre qu'un boulet à la fois dans ton canon.
​Cela étant, au centre, JP s'est démené comme un beau diable en faisant face à une solide masse, et en retardant l'ennemi. C'était toujours ça de pris.
​A droite, Seb qui avait ordre de défendre, a fait comme d'habitude : il a attaqué.
Les durs de la feuille, c'est comme ça. Ca dit oui, ça entrave bernique, et ça part fleur au fusil.
Cela étant, le gaillard a bien fait. Car il a exercé une jolie pression sur son vis à vis. Du grand Seb, quoi !
​A l'aile gauche, que l'on m'avait confiée, les choses ont pris une meilleure tournure.
Ma brigade d'infanterie, épaulée par deux régiments de dragons, a réussi à tenir tête à l'assaut du gros de la cavalerie autrichienne, lancée plein pot sur un carré et une batterie de 8 livres.
Il s'en est fallu de peu, mais l'attaque teutonne a fait chou blanc (merci JP pour l'aide opportune d'un escadron de chasseurs à cheval venu escagasser l'ennemie sur son flanc).
Résultat : débandade générale des Teutons, comme dirait Mme Odette après en avoir fini avec un bataillon de séminaristes bavarois. 
​Les cuirs et les dragons autrichiens sont partis en quenouille tandis que mes dragons  franchouillards  se payaient le luxe de prendre une batterie teutonne de dos. Je biche ! 
​Le vaillant Laéronauticus, qui se trouvait aux commandes des Ostrogoths, a certes bien essayé de sauver l'honneur en  essayant  au final de charger avec ses régiments hongrois un bataillon français occupé à ramasser des cèpes dans un bois. Mais rien n'y a fait.
​Que voulez-vous ? C'est toujours comme ça avec les ch'ti gars de Pecs et de Budapest. Hongrois que ça passe, et ça passe pas. Hi, hi, hi.

 

 

LA CHAUDE NUIT DE FRERE TRUC

Le 17/09/2017

"Venez costumés" qu'ils disaient. OK, vous l'aurez voulu Au premier plan, le scénar de l'attaque viking J'avais gardé en tête tous les détails du raid viking Plusieurs jeux rapides étaient proposés aux gamins

"Venez costumés" qu'ils disaient. OK, vous l'aurez voulu
"Venez costumés" qu'ils disaient. OK, vous l'aurez voulu 
Le napo, c'est bien beau. Mais un peu de médiéval, c'est quand même pas mal.
​Samedi soir, jusqu'à l'heure avancée où les chouettes tombent de sommeil, où les chauve-souris vont se pieuter tandis que les vampires rangent leurs crocs dans leur boîte à outils, j'ai donné un ch'ti coup de main à l'association "Histoire et légende" de Lescar.
​Celle-ci participait en effet aux animations organisées dans cette vieille cité béarnaise à l'occasion des journées du patrimoine.
​Le thème de la table principale, avec figurines de 28 mm, était l'attaque de l'ancienne église du bourg par les vikings, en l'an 841. Parce que ces enquiquineurs à cornes sont venus jadis nous casser les arpions partout où ils le pouvaient. Ah ! Les sales bêtes !
​On m'avait demandé de venir costumé. J'ai donc opté à la va-vite pour l'uniforme satanique  de frère Truc, modeste membre de la congrétation des Moines lubriques du Madiran et du Jurançonnais réunis.
Et pour montrer que j'avais échappé de justesse au raid nordique, je me suis fiché une hachette dans le ciboulot. Un faux instrument en plastique, maintenu par des pinces, certes. Mais c'était tout ce que j'avais sous la main et,  de toutes façons, j'ai le crâne trop dur pour y faire entrer quoi que ce soit.
​Comme tous les ans, en raison de la qualité des spectacles présentés autour de la cathédrale toute proche, la foule était au rendez-vous. Les gens sont venus par grosses vagues.
Installées devant les mosaïques gallo-romaines du musée local, les tables présentées par le club en ont donc aussi bénéficié. Y a pas de petit profit.
Voilà quelques photos. Juste pour le plaisir. Y sont fous ces Béarnais.

 

 

BON, BEN Y A PLUS QU'A, HEIN ?

Le 05/09/2017

V'là le début du commencement de l'entame de batterie Les mêmes, à l'heure de l'apéro

V'là le début du commencement de l'entame de batterie
V'là le début du commencement de l'entame de batterie 
​Un grand merci pour les réponses qui m'ont été apportées sur les artilleurs et sur la façon dont ils effectuaient leurs pas de danse lors des grandes rumbas napoléoniennes.
​J'ai commencé à peindre les figs dont certaines seront équipées de bricoles (courroies) destinées à bouger la pièce sur le champ d'horreur. 
​Pour l'occasion, les servants sont en plastique (exception faite de l'affut de canon) et il n'est pas impossible que j'y adjoigne un ou deux éléments de décor, voire quelques personnages. On verra bien. 
Bon. C'est pas tout ça. Pour le moment, j'ai aussi une haie à tailler, une pelouse à tondre et une déchetterie à alimenter en multiples fanfreluches extirpées de mes fonds de grenier. 
​Parce que c'est bien beau le napo, mais c'est pas ça qui va me permettre d'échapper aux consignes que me donne chaque matin ma chère et tendre à qui, voici bien des années, j'ai eu l'imprudence de confier les portefeuilles de ministres de l'Intérieur et de la Justice réunis.
Ce qui inclut la direction des ex-Renseignements Généraux (elle voit tout, elle sait tout, elle devine tout) et - pauvre de moi ! - de l'Administration pénitentiaire.

 

A L'AIDE !

Le 04/09/2017

​C'est bien beau de remplir des cartons de déménagement. L'ennui, c'est qu'on va pas se remettre à les déballer quand on cherche un truc.
​J'ai entrepris de peintouiller une batterie d'artillerie  et ses servants afin d'expliquer, lors des expos, comment fonctionnait tout ce manicrac.
​Si c'est un effet de la bonté de l'un des honorables et remarquables lecteurs de ce blog en folie, quelqu'un pourrait-il m'indiquer où trouver sur Internet une illustration du rôle et de la position de chaque servant d'une batterie de 8 livres par exemple ?
​Pour le remercier, je ferai dire trois messes basses et chanter quatre Te Deum dans la cathédrale de Lescar toute proche où sont enterrés quelques membres de l'ex famille régnante du Béarn. 
​A moins qu'une boutanche de Chouffe brune suffise ? 


 

 

MAINTENANT, ILS FERONT LE BEAU DANS LES EXPOS

Le 03/09/2017

V'là les pingouins, à vendre à quin'enveut
V'là les pingouins, à vendre à quin'enveut 
​Mes trois cavaliers de la compagnie d'élite du 1er hussards, version 1808, sont terminés.
​Comme j'ai plutôt tendance à jouer fin empire, je ne vais pas les intégrer dans mon armée mais plutôt les réserver à l'exposition ou à la vente. Au cas où, sur un malentendu, un clampin me proposerait de me refourguer sa femme, sa bagnole,  sa maison, son clébard et sa belle doche pour les acquérir à tout prix. 
​Ce qui me permettrait d'acheter d'autres hussards que je vendrai pour acheter d'autres hussards, que je vendrai pour acheter d'autres hussards, que je vendrai pour acheter d'autres hussards, que je vendrai pour acheter d'autres hussards, que je vendrai pour acheter d'autres hussards et tutti quanti.
​Tant il est vrai qu'une fois qu'on a mis le doigt dans le napo, on n'en voit jamais le bout.

 

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