Du napo dans l'air
T'EN VEUX DU SAXON ? EN V'LA
Le 28/10/2017
Ca, c'est les chefs saxons. Avec eux, ça rigole pas. |
Je veux parler de la Bretagne ancienne. Celle qui, après avoir connu l'occupation romaine, a vu un tas de peuples étrangers fouler ses vertes prairies. Au point qu'une partie de ses habitants sont - si j'ai bien compris - allés se réfugier en Armorique.
Cette Bretagne-là qui, bien plus tard, sera aussi appelée "grande", semble en effet intéresser bien des joueurs de wargame dans la région ou je compte poser mes valises et mes boites de figs.
Ca m'a donné l'idée de constituer une armée en 28 mm qui pourrait être composée de Saxons.
Ces ch'ti gars aussi teigneux que velus étaient originaires de Germanie, à l'emplacement de l'actuel Holstein, dans un coin où l'on trouvait aussi de l'Angle. Chose qui est après tout normale pour tout coin qui se respecte.
D'abord recrutés comme mercenaires par les Celtes, les Saxons se sont trouvés fort bien là où ils avaient débarqué. Ils se sont donc rapidement transformés en envahisseurs. Avec une méthode fort simple : on rase tout et on zigouille tout le monde. Ca évite de perdre du temps à discuter.
Pourquoi peindre des Saxons, me direz-vous ? Ben, pour la même raison que celle qui m'a poussé à faire des Anglais quand j'ai commencé en napo. Comme ça, je suis sûr d'avoir des adversaires. Hi,hi,hi.
Affaire à suivre.
Je vais continuer à me rencarder avant de prendre ma décision. Car les figs sont pas données (3 € le personnage à première vue, hildepute !).
Voilà en photos quelques exemples de guerriers de la féroce tribu des Saxons-têtes-de-plomb.Ils sont fabriqués par l'une des marques (Footsore miniatures) m'ayant été recommandées par le très rencardé général Olivier de Quelboisjemechauffe. Mille grâces lui soient rendues.
Certes, je vais pas abandonner le napo pour autant.
Mais, comme dirait Mme Odette avant d'enseigner à un séminariste l'art d'enfiler des bas à résille, un petit pas de côté, ça fait jamais de mal.
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MESSE BASSE POUR UNE BASTON
Le 27/10/2017
Le village, cible de toutes les mauvaises intentions |
Cela dit, la baston napo de samedi dernier a été sympa. Pas gagnée, et même un peu perdue sur les bords, mais sympa. Hi, hi,hi.
Les sudistes (on parle ici du sud de l'Adour) étaient chargés de commander les Français. Ils étaient représentés par ma pomme et le général béarnais Sébastien de Tumeveumevla.
Les nordistes étaient aux commandes des Russes et des Prussiens, avec le sournois Didier van Blue Swede Shoes et l'impitoyable JP de Lafumée de Pasdemiséricorde.
Pour faire court, l'aile gauche française qui mêlait de la cavalerie lourde et une brigade infanterie s'est avancée en masse en faisant refluer les cuirassiers et les dragons prussiens, inquiétés par une telle sollicitude.
Cela ne l'a pas empêchée d'être génée ou retardée dans sa progression par quelques régiments de hussards habilement manoeuvrés par Didier-l'escagasseur.
Bref, de ce côté là, l'avantage était franchouillard mais pas réellement décisif. Gasp und gargle !
Au centre, ca a été une autre chanson.
Deux batteries de 12 livres teutonne et moujik soutenues par la cavalerie de l'empereur Alexandre ont opposé un sérieux barrage face aux Français.
Ces derniers étant en prime obligés de mettre le paquet pour déloger d'une maison tout un bataillon de schutzen silésiens qui génaient leur progression. Ces saletés de tireurs d'élite étant en effet passés maîtres dans l'art de vous tirer comme des lapins à la respectable distance de 30 cm sur une table.
Résultat : la maison a bien été prise. Mais le souk a été mis dans les assaillants qui ont du attendre un paquet de temps pour se remettre en formation de combat. Or, le temps en napo, c'est de l'or en barre.
Toujours au centre, faute d'avoir trainé pour occuper avec leur infanterie une maison située au coeur d'un village, les franchouillards se sont empêtrés face à un adversaire sachant fort bien manier ses tirailleurs et sa cavalerie.
Au point de voir les ruskofs exercer une sérieuse menace sur une batterie d'artillerie béarnaise qui se trouvait à une demi-verste de là.
Cerise sur le gâteau, l'aile droite française a vu l'un de ses régiments de cavalerie , composé de chasseurs à cheval, se faire hacher menu après s'être fait prendre de flanc par des cosaques malodorants que des troupes régulières soutenaient.
Bref, ce dimanche là, la messe célébrée dans la salle que nous avait réservée le toujours efficace maréchal Olivier de Quelboisjemechauffe ( grand merci, monseigneur ! ) a promptement été dite .
Cela dit, on a passé un bon moment et le bordeaux dégusté à midi en présence du général Patricius de Laeronauticus qui était venu nous rendre visite était gouleyant.
Que demande le peuple ?
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FAITES CHAUFFER LES BOULETS
Le 21/10/2017
Les Prussiens à l'assaut. Ils ont une revanche à prendre |
Une terrible baston se profile pour demain, dimanche.
Un peu avant l'heure de la messe, des armées bien décidées à hacher menu tout ce qui se présente face à elles en découdront dans une salle dont les murs sont tachés depuis fort longtemps du plomb de nos figurines.
Comme je le disais dans un précédent message, tout un corps d'armée franchouillard va en effet discuter le bout de gras avec une grosse division ruskof et une non moins solide division prussienne.
Va y avoir de la tripe de cosaque sur la table, du rable de landwher cuit à point et de la daube de cuirassier mijotée ... dans sa cuirasse (ca a bien meilleur goût).
Bien malin qui pourrait dire qui l'emportera.
On commencera sans doute à en avoir une petite idée ça, sur les coups de midi, à l'heure de déboucher le Saint Emilion .
Parce que le wargame, c'est bien joli. Mais faut pas non plus oublier l'essentiel, hildepute !
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RETOUR AUX AFFAIRES
Le 20/10/2017
Les tankistes en pleine baston |
Après avoir bugué tant et plus ces jours derniers, mon blog se remet à fonctionner comme si de rien n'était.
Belle occasion pour évoquer la partie de "Tanks" organisée pas plus tard que tout à l'heure au club Histoire et légendes de Lescar.
Un affrontement gentillet entre chars US et Allemands avec une règle sans prise de tête : tu fais 6 aux dés, t'es le roi de la chenille. Tu fais 1, t'es qu'une pauv' pomme de troufion maladroit.
C'est simple. C'est rapide et ça se grignote tout seul.
Cela dit, vivement dimanche et la prochaine partie napo qu'on se concoctera avec les potes dans les Landes, avec une règle certes costaud à digérer, mais un chouia plus historique.
La baston en question évoquera la campagne de France en 1814.
Elle opposera tout un corps d'armée franchouillard à 24 bataillons de Russes et de Prussiens renforcés par un tas de régiments de cavalerie et quelques pièces d'artillerie de 12 livres.
Et là, sans vouloir vexer qui que ce soit, suffira pas de jeter un dé.
Faudra aussi manoeuvrer, le plus sournoisement possible. Raaaah, lovely !
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