Du napo dans l'air
ET C'EST REPARTI POUR UN TOUR !
Le 01/01/2018
V'là les bateaux qui viennent de tourner casaque |
Je parle de l'année qui vient, ça va de soi.
Pour ma pomme, elle sera un chouia maritime vu que, pour marquer mon arrivée sur les rivages armoricains, j'ai transformé la moitié de mon escade anglaise en bateaux franchouillards. Histoire de voir comment les ch'ti gars du Morbihan se débrouillent quand on leur met une barcasse entre les pognes.
Une démo est prévue le 13 janvier prochain dans un club vannetais. Y a déjà des volontaires.
Vu l'aptitude des marins du coin à se lancer dans la course au large et la hargne qu'ils adoptent généralement face aux déferlantes, faites-moi penser à amener ce jour là mon petit canard gonflable en plus de mes maquettes.
On sait jamais. Des fois que je me retrouverais à la baille au bout de deux minutes.
J'EN AI ENCORE FROID DANS LE DOS
Le 24/12/2017
Un document irréfutable, ignoré par de nombreux historiens |
Et pourtant, force est de constater qu'aucun d'entre eux n'a mentionné un élement pourtant fondamental de ce dramatique épisode de l'épopée napoléonienne : si les Français n'ont pas pris la bonne route de retour, c'est parce qu'ils ont été fourvoyés par un guide qui était en fait pété comme un coing.
En l'occurence, il s'agissait de l'un des assistants du Père Noël. Après avoir vidé un tonneau de vodka dans un bouge de la banlieue moscovite, celui-ci s'était dirigé en traineau, et en zig-zag, vers l'ouest plutôt que de faire prudemment cap au nord, en direction de Saint Petersbourg.
Tout aussi pintées que lui, les premières estafettes de reconnaissance franchouillardes avec lesquelles il venait de faire connaissance l'ont suivi les yeux fermés. Et tout le reste de l'armée a fait de même. On connait la suite. A quoi ça tient le destin d'une nation, quand même.
Aussi stupéfiant que cela puisse paraitre, personne n' avait parlé jusqu'à ce jour de cette terrible et lamentable anecdote.
Heureusement que "Du napo dans l'air" est là pour rétablir la réalité historique, comme en témoigne cette photographie prise sur le vif par nos reporters au beau mitan de l'hiver ruskof.
Ce cliché exceptionnel, que j'ai même refusé de vendre à Paris Match en dépit de son indéniable valeur, montre très clairement le collaborateur en question et quelques uns de ses potes talonnés de près par un parti de cosaques prêts à les transformer en bâtons Miko.
Qu'esse vous voulez ? Y a des années avec et y a des années sans.
D'autant plus que, cerise sur le gâteau, outre sa déplorable tendance à pochetronner, en 1812 l'assistant du Père Noël, côté comprenette... c'était vraiment pas un cadeau.
Ah ! Tiens ! Tant que j'y suis. Bon Noël à tous !
TOUS A LA BAILLE !
Le 17/12/2017
La réglette en question. Euréka ! |
J'ai en effet passé des heures à dessiner et peindre sur des plaques de polistirène la mer qui accueille mes maquettes de bateaux Langton. Le principe étant de les faire évoluer sur une base constituée d'hexagones.
Lourde erreur ! comme dirait Mme Odette en expliquant à un moinillon qu'un gode ne sert pas vraiment à bénir le maigre repas qu'un de ses collègues vient de lui projeter d'une louche rageuse dans l'écuelle.
Déjà, dessiner un hexagone, c'est galère. Je dirais même que c'est l'exemple parfait de la quadrature du cercle, surtout quand on a un compas d'occase qui branlouille dans le manche.
Ensuite, peindre les bords de centaines d'hexagones, c'est fastidieux et long comme un jour sans bière. Alors qu'il y a plus rapide, bien plus rapide.
Après m'être profondément creusé les boyaux de la tête, j'ai en effet mis au point une " réglette à tourner ".
Dotée d'un angle à son extrémité, elle permet - comme le montrent les photos ci-dessus - de faire virer simplissimement son vaisseau à babord ou à tribord. A gauche ou à droite, pour les marins d'eau aussi plate que douce.
Je vois venir d'avance les petits malins. Ils vont me faire remarquer que le bateau ne tourne pas "sur" la réglette, mais au-dessus.
Justement ! Comme il est rare qu'un vaisseau effectue un virage en pivotant sur lui même, mais plutôt en avançant, je figure ce mouvement de progression en le plaçant au-dessus de la réglette. Ca y est ? T'as pigé pépère ?
Autre détail scabreux : dans la règle de jeu que j'utilise ("De l'île de la Tortue à Trafalgar"), le mouvement maximum qu'un navire puisse effectuer n'est que de 5 "cases". Tout dépend ici de la direction du vent.
Sachant qu'un virage coûte toujours 2 cases, j'utilise donc également la réglette pour le faire avancer le bateau jusqu'à son potentiel maximum.
Du coup, plus besoin de plaques de polistirène. On peut jouer sur de simples nappes bleues.
Reste maintenant à savoir dans quel carton j'ai rangé les miennes, acré milliard ed'bon sang ed'foutu déménagement !
PS : Autre changement, pour ceux qui connaissent la règle. Afin d'accélérer le jeu, je multiplie par deux les pertes provoquées par les canons et par trois celles provoquées lors de l'abordage. Sinon, on risque de bailler.
Re-PS : Je parle de bière dans mon article. Justement, je viens d'en boire une réalisée par des Bretons avec... de l'eau de mer ! Cette dernière est puisée, parait-il, à 15 mètres de profondeur au large de l'île de Groix. L'arrière goût est étonnant et la bibine fort buvable. Même si c'est pas ma préférée. La marque ? "Mor Braz". Faut savoir mettre un peu de sel dans son existence, non ?
CA PEUT TOUJOURS SERVIR
Le 14/12/2017
Une planche parmi bien d'autres |
Le vaillant maréchal Patricius von Laéronauticus, l'ogre de Toulouse, a envoyé à ses connaissances un lien déniché quelque part de l'autre côté du Rhin et décrivant les uniformes de l'armée française de 1690 à 1894.
Ce qui devrait fortement intéresser ceux qui se grattent l'occiput à la recherche d'infos sur l'armée royale, l'armée révolutionnaire, ou encore l'armée impériale. Qu'elle soit de Napo-le-premier ou de son p'tit neveu, qui a été nommé par erreur citoyen d'honneur de la ville de Sedan.
Voilà le lien :
http://www.grosser-generalstab.de/lh/lh.html
Régalez vous, bande de goinfres.
LES AFFAIRES REPRENNENT
Le 13/12/2017
Les "artiflos" ont bien supporté le voyage depuis le Béarn |
Maintenant que j'ai à peu près rangé correctement mes hardes dans mes armoires et mis au frais quelques excellents boutanches de bière bretonne (j'ai encore beaucoup à découvrir dans ce domaine mais je vous recommande la brune bio "Telenn Du" produite par Lancelot avec du blé noir), me vl'a de retour devant mes figurines.
Ce qui va me permettre de poursuivre le peinturlurage de la batterie d'artillerie française, laissée en plan depuis belle lurette.
Allez , JJ. Au taf, hildepute !
- Commentaires textes : Écrire
Lire les commentaires textes
Tu leur raconteras tes exploits maritimes dans le bearn a tes bretons....
Va faloir un peu mentir ...
Olivier
Bonne année 2018 !